Anxiété : comprendre, prendre du recul, travailler sur ce sujet
L'anxiété est une émotion universelle que nous ressentons tous à un moment donné de notre vie. Cependant, pour certaines personnes, elle peut devenir envahissante, limitant leur bien-être et leur capacité à mener une vie épanouissante.
Dans cet article, vous découvrirez comment il est possible de transformer votre relation avec l'anxiété, de sorte qu'elle ne vous entrave plus, mais devienne un outil pour mieux vous comprendre et améliorer votre qualité de vie. En suivant cette exploration de l'anxiété, vous serez armé(e) de connaissances et de stratégies pour affronter cette émotion complexe et la ramener à sa juste place.
Et si, au final, prendre de la distance, comprendre, identifier et accepter et parfois plus que nécessaire pour aller de l'avant face à son anxiété ?
Prendre de la distance face à son anxiété : pourquoi ? Pourquoi pas ?
Il est tout à fait possible de prendre de la distance par rapport à l'anxiété. Cela ne signifie pas que l'on doit ignorer ou refouler ses sentiments d'anxiété, mais plutôt adopter une perspective plus large et objective. En prenant du recul, on se donne la possibilité d'examiner l'anxiété de manière plus objective, ce qui peut permettre une meilleure compréhension et une gestion plus efficace ensuite.
Prendre du recul peut aider à développer une relation différente avec l'anxiété. Cela peut impliquer d'observer les pensées et les émotions sans s'y accrocher ou s'y identifier, c'est le thème de ce tout nouvel article!
Anxiété au quotidien : oser prendre du recul
Lorsque nous sommes enclin à développer une forme d’anxiété forte, difficile de se dire qu’il faut prendre du recul pour s’en défaire, car pris dans le tourment. Nous avons la sensation que l’anxiété fait partie de nous, que c’est comme notre identité, que c’est “comme ça”, qu’on ne pourra jamais s’en défaire. Or il est possible de s’en défaire, de l'atténuer ou de faire en sorte qu'elle ne prenne plus le dessus sur nous et ce malgré sa présence par moment, par période.
Bien qu'en fonction de l'intensité ceci sera plus ou moins long. Dans tous les cas, travailler sur son anxiété c'est aussi accepter que cela va prendre du temps.
L’anxiété ne fait pas partie de notre identité
Premièrement, l’une des façons de prendre du recul c’est de comprendre que l’anxiété ne fait pas partie de notre personnalité ! Ce n'est pas un fondement de notre identité. Je dirais même qu’au lieu de dire “je suis anxieux” nous dirions “je ressens de l’anxiété” ou “je souffre d’anxiété” mais je ne le suis pas. L'anxiété est un sentiment que l’on peut ressentir dans le quotidien mais ne définit pas qui nous sommes.
Visualiser son anxiété pour mieux s’en détacher
Deuxièmement, l’une des techniques est de visualiser son anxiété. En effet, à partir du moment où ceci ne fait pas partie de nous, nous pouvons l’imaginer comme quelque chose en nous qui n’a rien à faire en nous. Et qui ne doit donc pas rester. Vous pouvez visualiser l’anxiété comme : une couleur / une boule en vous. N’hésitez pas à imaginer où se situe cet élément en vous. Visualiser l’anxiété comme un objet permet de prendre la distance nécessaire entre notre corps et l’anxiété. C’est d’ailleurs une technique utilisée dans le domaine de la sophrologie !
Identifier les situations où votre anxiété prend le dessus
Et oui il peut être réellement intéressant d'identifier les moments, les situations, les événements, les actions au cours duquel vous ressentez de l'anxiété, que ça soit avant, pendant, après. Est-ce avant de sortir quelque part ? Avant de passer un examen ? Est-ce que parce que vous avez peur de quelque chose de précis ?
Mais je rajoute aussi, qu'il peut être intéressant d'identifier des moments de la journée où vous vous sentez le plus anxieux. En effet, il arrive parfois, qu'il soit difficile d'identifier clairement les situations où on est + anxieux que d'habitude car l'anxiété est très présente, est dominante, on peut parfois voir flou et ne pas savoir. Mais savoir si on est plus anxieux le matin, le midi, l'après-midi, le soir peut donner quelques indications et amène à des pistes de réflexions : anxiété matinale ? Anxiété en début de semaine ? Anxiété le soir ? Anxiété le dimanche, etc.)
Exemple d'exercice : N'hésitez pas à prendre le temps d'écrire et de décrire la situation dans son entièreté : qu'est-ce que vous imaginez de cette situation à venir ? Que peut-il se passer d'après-vous ? Que redoutez-vous ? Une fois la situation passée, vous pouvez alors reprendre un temps pour décrire comment les choses se sont réellement déroulées. C'est parfois comment cela que l'on constate un décalage entre : nos pensées et la réalité.
Car oui, les pensées, mais aussi tout ce qui accompagne ses pensées, sont extrêmement importante pour travailler sur son anxiété, c'est le point que j'aborde juste après !
Réflexion autour des pensées/émotions/sentiments qui accompagnent votre anxiété
Quatrièmement, ce qui compose généralement l’anxiété c’est bien : les pensées. Des pensées s’accompagnant de de sensations voire de sentiments. Qui parfois même accentuent l’anxiété au risque de passer à l’étape suivante : la crise d’angoisse.
Pour cela plusieurs conseils peuvent vous être donné
- Identifier les pensées qui accompagnent l'arrivée de l'anxiété : le faire après ou pendant une situation précise selon vos possibilités
- Identifier vos émotions : tristesse intense ? Colère ? Culpabilité ? Honte ?
- Identifier vos sentiments : peurs ? Appréhensions ? Doute ?
Une fois avoir faire cette identification, quelques exemples d'exercices à réaliser
Exemple :
Situation : je n'ai pas réussi à finir ma To do List de la journée (liste de tâches à réaliser)
Conséquences : sentiment de nullité, colère envers soi, anxiété à l'idée de ne pas avoir finit
- Analyser et questionner la situation de façon à prendre du recul : “je n’ai pas réussi à finir ma to do list du jour”
Quelles sont les conséquences de ne pas l’avoir fini ? Est-ce que je peux remettre au lendemain ? Est-ce que c’est réellement urgent ? Est-ce que toutes les tâches sont réellement à faire aujourd'hui ? Est-ce que je peux déléguer ?
- Se questionner +++ sur vos émotions/sentiments
Pourquoi je me sens en colère ? Pourquoi je suis autant en colère contre moi ? Est-ce que j'ai déjà ressenti cette colère auparavant ?
- Identifier et détailler le plus possible vos pensées qui accompagne cette situation vécue (quelle(s) pensée(s) vous vient automatiquement en tête ?)
“Je suis nulle...” =) “je suis nulle car je n’ai pas réussi à finir ma to do list du jour”
- Essayer de modifier et retravailler vos pensées de façon à ce qu'elle soit plus juste, plus réaliste, plus compatissante vis-à-vis de vous-même
“Bon aller ce n'est pas grave, ça ne fait pas de moi une personne nulle, juste j'ai fait de mon mieux, je constate qu'aujourd'hui j’étais fatigué , c'est pourquoi je n’ai pas pu terminer ma to do list, certaines tâches peuvent attendre demain. ”
Modifier ce n'est pas refouler, modifier c'est aussi être réaliste (ex : je n'ai réellement pas finit ma to do list) tout en étant plus doux, plus compatissant, plus regardant vis-à-vis de soi-même.
Modifier c'est aussi, au fur et à mesure, améliorer grandement l'estime de vous-même, la confiance et l'acceptation de soi. Ce n'est pas un exercice facile que de détailler, analyser, modifier, mais c'est les étapes à mon sens essentiels pour avancer sereinement vers un mieux-être ! Cette étape est celle qui peut parfois être éprouvante, prendre du temps et je serais ravie de vous accompagner sur cela !
"Mon ami n'a pas finit sa to do list , qu'est-ce que je lui dirai ? Je lui dirai que "ce n'est pas grave, il a fait ce qu'il a pu" alors, pourquoi ne pas le dire pour soi-même ? Et oui, face aux autres on a parfois un tout autre regard..."
Comment puis-je vous aider en tant que psychopraticienne ?
La thérapie de soutien et d'accompagnement est une forme de thérapie qui s’inspire de plusieurs formes de thérapies, en l'occurrence je m’inspire beaucoup d’outils de la thérapie cognitivo-comportementale, outils testés, appréciés, autant par moi que les personnes accompagnées.
Ces outils sont les plus adaptés pour travailler sur l'anxiété ! Grâce à un échange, et à une écoute attentive, je peux vous aider à prendre du recul sur votre anxiété en décrivant et en identifiant votre anxiété (impact, symptômes, contexte, etc.), à venir questionner celle-ci (dans quelles situations, quand, où, avec qui, etc.), à venir prendre du recul, à venir identifier les pensées automatiques qui accompagnent votre anxiété, à venir identifier les émotions présentes, et enfin à venir travailler sur tout ceci afin de vous offrir une autre perspective.
Léa Mangenot Psychopraticienne
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Dimanche | Fermé |
- Psychopraticienne formée en relation d'aide, j'exerce à distance ou dans un cabinet.
- Je suis également professionnelle partenaire et intervenante dans un dispensaire de psychologie (dans un tout autre cabinet)
- Je suis formatrice et accompagnatrice de créateurs d'entreprises et de projets entrepreneuriaux