Comment et pourquoi un.e psychopraticien.ne se différencie d'un.e psychologue ?


  • Psychologue et psychopraticien.ne : ont-ils/elles les mêmes diplômes ? Les mêmes qualifications ? 
  • Quel est le champ de compétences et d'intervention d'un.e psychopraticien.ne à la différence d'un psychologue ? Mieux se situer. 
  • Mais alors, quelles types de souffrances/situations ou encore troubles un.e psychopraticien.ne peut accompagner ? 
  • Quel est le lien le plus fort entre ces deux professions ?
  • 2 témoignages : le lien entre les deux professions, un lien indispensable au bon suvi et à la continuité de parcours 

 

Bonjour à tous, bienvenue sur cet article ! 

 

Vous souhaitez en savoir un peu plus sur les différences et les liens existant entre le métier de psychopraticien.ne et de psychologue ? Vous avez lu l'article "réponses aux questions les plus récurrentes concernant le métier de psychopraticien.ne par rapport au métier de psychologue" et vous souhaitez compléter ces informations ? Alors, bonne nouvelle, vous êtes au bon endroit !  Dans cet article, je vous propose de rentrer un peu plus dans le détail et de vous apporter toutes sortes d'informations complémentaires.

 

En espérant que grâce aux deux articles à ce sujet, vous y verrez nettement plus clair ! Si cela n'est pas le cas, je reste joignable. 

 

 

4 grands points abordés sous forme de questions/réponses

 

 

  • Psychologue et psychopraticien.ne : ont-ils les mêmes diplômes ? Les mêmes qualifications ? 

 

La réponse est non

 

Un psychologue, peu importe sa spécialisation (psychologue du travail, clinicien, psychologue sociale, etc.) est titulaire d’un diplôme universitaire reconnu de l’État. Soit un master (bac + 5) soit un doctorat en psychologie (bac + 7 environ).

Un.e psychologue est formé.e à l’aspect scientifique de la psychologie humaine. Il a pu acquérir de solides compétences en psychopathologie (étude des troubles mentaux)

 

Le saviez-vous ? Un psychologue, n'est pas nécessairement formée à une forme de thérapie : hypnose, EMDR, PNL, sophrologie. Si c'est le cas, il sera qualifié comme psychologue ET psychothérapeute. 

 

Un.e psychopraticien.ne, n'a pas de diplôme universitaire en psychologie reconnu par l'État (à part si c'est un étudiant ayant obtenu sa licence de psychologie (Bac + 3) qui souhaite devenir psychopraticien.ne au lieu de poursuivre en master). 

 

Même si la formation n'est à ce jour pas obligatoire et ne demande pas de prérequis spécifique, chacun doit, à mon sens, poursuivre une formation de minimum (environ1 an à 2 ans maximum dans un centre de formation certifié ou en école privée. Où chacun pourra bénéficier d'un suivi par des formateurs.

 

Il/elle peut se spécialiser à une forme de thérapie spécifique ou poursuivre une formation générale en psychologie et psycho pratique. À lui/elle, ensuite, de peaufiner son projet professionnel par des formations complémentaires. 

 

Un.e psychopraticien.ne ne détient donc pas un diplôme à l'issue de sa formation mais bien une certification, attestant qu'il/elle a bien suivi la formation dans son intégralité, qu'il/elle a été assidue et a bien acquis et validé la théorie et/ou la pratique. 

On dit alors d'un psychopraticien.ne non pas qu'il est "diplômé.e" mais bien "certifié.e" ! Cette nuance est à mon sens nécessaire à mettre en avant. 

 

  • Quel est le champ de compétence et d'intervention d’un.e psychopraticien.ne à la différence d’un.e psychologue ?

 

Bien que ce soient deux professions qui ont les mêmes bases : apport d'une écoute, d'un accompagnement et d'une aide : chacun n'a pas les mêmes capacités, compétences et responsabilités ! 

 

En tant que psychopraticien.ne nous ne pouvons, et nous ne sommes pas habilité.e.s à recevoir des patient.es inscrit.es dans un processus pathologique sévère, ou psychologique grave (dépression sévère, urgence, crise paranoïaque, troubles de la personnalité, troubles psychiatriques, troubles mentaux sévères par exemple). Grâce à nos bases en psychopathologie acquise nous devons alors réorienter notre patient vers un.e professionnel.le adapté.e, voire spécialisé.e à une forme de trouble particulier.   

 

Un.e psychologue est sans précédent : nettement plus qualifié.e pour cela ! Il/elle peut plus facilement accompagner des situations complexes ou des troubles spécifiques. 

 

Par exemple, en tant que psychopraticienne spécialisée en relation d'aide et pratiquant la thérapie de soutien psychologique, j'offre un espace de parole, toutefois si je constate, au premier rendez-vous ou au bout de plusieurs séances, que la situation/souffrance dépasse mon champ de compétence, je peux alors proposer une réorientation vers un.e psychologue (ou autre professionnel.le) qui aura de meilleures connaissances et compétences sur ce sujet précis. 

 

Selon moi, un.e psychopraticien.ne peut intervenir auprès de personnes inscrites dans un processus pathologique, si et seulement si, il y a un suivi avec un.e psychologue en parallèle, ou si la personne a déjà pu bénéficier de séances avec un.e psychologue, et qu'un travail a déjà pu être mené

 

En effet, une forme de thérapie peut venir en complément d'un suivi : hypnose, sophrologie, EMDR, thérapie cognitivo-comportementale, etc. , d'autant plus si le/la psychologue n'est pas formé.e à une forme de thérapie comme celle indiquée en exemple. C'est en cela, qu'un.e praticien.ne en psychothérapie, appelé.e également psychopraticien.ne, peut venir en complément !  

 

Information importante : en tant que psychopraticien.ne nous nous devons d'être formé.e avant de proposer ce genre de psychothérapie reconnu. 

 

Quant aux compétences d'un.e psychologue, il/elle peut employer des méthodes d’évaluations : entrevues, évaluations comportementales, évaluations psychologiques, interprétation de ces tests, là où un.e praticien.ne n'a pas été formé.e à cela. 

 

À retenir : Un rendez-vous chez un.e psychologue peut tout à fait être le point de départ d’une thérapie menée par un.e psychopraticien.ne. Tout comme un rendez-vous avec un.e psychopraticien.ne peut amener à un rendez-vous chez un.e psychologue. 

 

  • Mais alors quels types de situations/souffrances/troubles un.e psychopraticien.ne peut accompagner ? 

 

Je pense que cette question est nécessaire à répondre, car c'est cette question qui au final permet de déterminer le champ de compétence d'un.e psychopraticien.ne. 

Le/la psychopraticien.ne, part ses compétences et la ou les formations suivies, peut accompagner des souffrances passagères, des passages de déprime, des burn-out, des peurs, du mal-être, en passant par de la perte de sens, de la perte de repères, du stress, de l’anxiété, des difficultés ponctuelles par exemple. 

En autre, des sujets qui nécessitent de l'écoute active, de la bienveillance, de la compréhension et la proposition d'outils adaptés. 

 

Le saviez-vous ? Un.e psychopraticien.ne peut se spécialiser à un sujet précis / à un public précis. 

 

  • Quel est le lien le plus fort entre ces deux professions œuvrant pour la santé mentale ? 

 

Mais s’il y a bien un lien fort entre ses deux professions, je dirais que c’est la volonté d’aider et de contribuer au mieux-être de la population. 

C’est l’une des raisons qui m’a poussé à me lancer dans ce métier de psychopraticien.ne. L'envie d'apporter de l'espoir, de la joie, du soutien, de l’apaisement. L’envie de mettre en pratique ma sensibilité et mes qualités au regard d'autres personnes dans le besoin. L’envie d'exercer un métier qui a du sens et qui correspond à qui je suis : à mes valeurs, ma personnalité, ma posture de vie et professionnelle. 

 

Bonus de cet article !

 

2 témoignages 

Le lien entre les deux professions : un lien indispensable au bon suivi et à la continuité de parcours

 

C’est un échange avec une psychologue qui m’a permis de comprendre l’intérêt de la collaboration entre nos deux professions et qui plus est notre place dans le domaine du mieux-être et dans la santé mentale. En effet, notre positionnement professionnel peut être un peu floue et pourtant : nous sommes présents en réponse à une augmentation de la demande et face à une prévalence de la souffrance psychique en France. 

 

Témoignage d’une psychopraticienne installée en cabinet partagé 

 

" La psychologue avec qui j'exerce dans le cabinet partagé m'a expliqué qu’elle ne voyait pas les psychopraticiens comme une concurrence, mais bien comme une chance de pouvoir faire avancer la santé mentale, de favoriser à un meilleur suivi et que les deux métiers se complètes parfaitement.  Et qu'elle était très contente de pouvoir partager ce cabinet avec moi." 

 

Témoignage d’une psychologue concernant l'importance de la collaboration entre les deux professions

 

“ Ce que j’apprécie du fait de travailler avec une psychopraticienne c’est que parfois, je ne peux pas trouver de prochains rendez-vous à mes patients avant un long moment, ou parfois je me vois refuser de nouvelles demandes… Ce qui fait que je n'hésite pas à réorienter mon patient vers une psychopraticienne. Son rôle va être d’offrir une présence professionnelle, une écoute et de débuter un travail thérapeutique dans le champ de ses compétences. Ainsi, lorsque mon patient et moi reprendrons ou commencerons le travail, nous pouvons d’or et déjà travaillé sur des points clés et travailler sur des points plus sensibles, plus complexes, car elle me fournit tout le détail de ce qui a déjà été fait, dit, engagé, tout sera déjà bien clair et on pourra avancer plus facilement. Une grande partie aura déjà été menée et c’est un vrai soulagement pour moi et pour le patient : il a un réel suivi et ne reste pas sans possibilité. ” 

 

 

Proposition de réflexion : Et si le métier de psychopraticien était une solution d’avenir pour préserver la santé mentale face à un nombre croissant de demande ? 

Léa Mangenot Psychopraticienne

40 Rue Navarin
29200 Brest
France

  • Psychopraticienne formée en relation d'aide, j'exerce à distance ou dans un cabinet.
  • Je suis également professionnelle partenaire et intervenante dans un dispensaire de psychologie (dans un tout autre cabinet) 
  • Je suis formatrice et accompagnatrice de créateurs d'entreprises et de projets entrepreneuriaux

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